Le Bélarus préconise la construction d’une architecture équitable, prédictible et non-discriminatoire en Europe

Le Bélarus préconise constamment la construction d’une architecture équitable, prédictible et non-discriminatoire en Europe et dans les autres régions du monde. Le ministre des Affaires étrangères du Bélarus Vladimir Makeï l’a déclaré devant la 73^ième session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. D’après Vladimir Makeï,  le Bélarus est un pays situé au centre de l’Europe qui d’un côté fait partie de l’Union économique eurasiatique et de l’autre côté souhaite développer une coopération économique avec l’Union européenne. Le pays est pleinement conscient de la corrélation entre la géopolitique et la géoéconomie. Dans son discours le ministre a abordé également la crise de confiance dans les relations internationales. Selon lui, les pays doivent construire les relations en se fondant sur des valeurs communes. Cela concerne les grandes puissances aussi. L’idée de la stabilité pourrait devenir une force unificatrice.

« La stabilité signifie mettre fin à la spirale du chaos géopolitique. Qu’est-ce qui est important pour cela ? La stabilité implique la réservation du rôle des acteurs internationaux principaux aux États, le respect de la souveraineté des États. Le droit international moderne est fondé sur ces principes majeurs, inscrits dans les documents fondamentaux de l’ONU. D’une part, il s’agit de la liberté des États de choisir leur propre forme de gouvernement politique, leur propre voie et leurs priorités de développement, d’autre part, la non-ingérence des États dans les affaires intérieures des autres. Malheureusement, dans le monde d’aujourd’hui certains pays ne respectent pas ces principes. La politique de sanctions, de coercition économique et d’isolement politique à l’égard des régimes répréhensibles est fermement entrée dans l’arsenal de la politique étrangère de certains États. Deuxièmement, la stabilité est le renforcement de l’État et de son rôle dans les affaires intérieures ».

En parlant devant l’Assemblée générale, Vladimir Makeï a évoqué l’initiative du président biélorusse qu’il avait formulée l’année dernière pendant la session de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE à Minsk. Il s’agit de ce que les médias ont appelé Helsinki-2, un nouveau dialogue sur la sécurité internationale.